Rendez-nous Zorro !

Amis, l’heure est grave. La planète se réchauffe, les pôles fondent comme neige au soleil, « On est foutus, on mange trop » mais surtout le renard masqué à la moustache qui frise est en danger. Mon héros culte, celui qui a bercé les douces heures de mon enfance et mon adolescence attardée est menacé d’extinction… Ne souriez pas. Zorro est en danger. En août dernier, l’homme au chapeau et à la cape noirs, au petit sourire mesquin et amusé, fêtait ses 100 ans (il fit son apparition sous la plume de Johnston McCulley, le 9 août 1919). Drôle d’anniversaire puisque j’apprenais par ailleurs qu’un épisode de Zorro serait diffusé pour la dernière fois sur l’une des chaînes nationales fin août. Damned !

Qui pour s’en attrister, le déplorer ? Heureusement, il y a Jean-Marc…Tout récemment un courrier des lecteurs dans mon magazine TV préféré faisait état du « coup de gueule » de Jean-Marc. « Il y a quelques mois, une lectrice exprimait son overdose de cette série. Tout d’abord, nul n’est obligé de regarder une émission ». Bien balancé Jean-Marc ! Et toc dans les dents ! « Je regarde la série avec plaisir. Les épisodes sont bien écrits, et contrairement à ce que l’on pourrait penser de prime abord, avec finesse ». Ah ? « Le héros sympathique triomphe des méchants. Dans le monde dans lequel nous vivons, chaque épisode est un moment de fraîcheur bien réconfortant ! Longue vie à Zorro ! » Et viva Jean-Marc !

Oui regarder Zorro, ça fait du bien. Ça détoxifie les neurones, ça détend les rictus, ça donne envie de manger du chocolat les pieds sur la table du salon avec son chat sur les jambes. Zorro c’est le 007 des temps anciens. James Bond a son Aston Martin DB5. Zorro a son cheval, Tornado. 007 a Miss Moneypenny. Zorro a le Sergent Garcia. Oui, bon…Ah j’oubliais, que serait Zorro sans Bernardo ? Le fidèle serviteur de Don Diego de la Vega qui se fait passer pour sourd-muet, mais (le saviez-vous ?) qui n'est que muet et fait part à son maître des indiscrétions qu'il peut entendre. Alors rendez-nous Zorro !

En attendant, je vous invite à regarder la mémorable et cultissime parodie des Nuls, où il est question d’un échange sous forme de charade entre Zorro et Bernardo. Hilarant. Redoutable efficacité contre toute forme de morosité.

- TA", "BRAS", "GAÎTÉ", "TOUTES VERTES" !!! Oh, ben oui ! (la braguette de Zorro est effectivement…ouverte)

Merci, Bernardo !!! Parfois, je me dis qu'il ne lui manque que la parole...