Sous la plume de Jeanne

Sous la plume de Jeanne

Ebaubi

Ebaubi, kézako ?

 

Ébaubi est un vieux mot de la langue française. Il s'emploie surtout comme attribut après les verbes être, demeurer, laisser, rester...

 

Être ébaubi signifie être stupéfait, marquer une grande surprise au point de ne plus pouvoir parler.

 

Synonymes : ébahi, éberlué, interdit, interloqué, époustouflé....

 

 

***

 
 
"La belle-sœur ébaubie ; le mari riant jaune ; la dame elle-même empourprée, et pudique tout de bon"
René Boylesve (1867-1926)
 
"Tout ce que je voyais là m'étonnait, bien que je fusse assez fine pour ne pas faire la niaise ébaubie"
George Sand (1804-1876)
 
"Pierron, ébaubi, ne savait même plus comment faire halte en un si beau chemin"
René Boylesve (1867-1926)
 
"Devant un public ébaubi, il mordait à pleines dents dans les bicyclettes qu'il dévorait par peloton"
Sens-Dessous, 2013, Florian Graton (Cairn.info)

 

 

Étonné au point au point de balbutier, de bégayer, de ne plus pouvoir s’exprimer.  Le terme vient de l’ancien français abaudir, « rendre bègue », dérivé du latin balbus, « bègue ». On dit souvent « tout ébaubi »Le nom dérivé est ébaubissement (rare). Exemples :

  • Après qu’elle m’a donné un baiser sur la joue, tout ébaubi, je ne pus qu’expulser des sons incompréhensibles qui la firent bien rire.
  • Les pauvres étaient ébaubies, incapables de ne rien formuler d’intelligible après avoir découvert leur maison détruite par l’inondation. 
  • Toutes ces toiles assaillaient en foule sa mémoire. Le commis étonné par ce client qui s’oubliait devant une table, lui demanda sur lequel de ces guides il fixait son choix. Des Esseintes demeura ébaubi, puis il s’excusa, fit l’emplette d’un Baedeker et franchit la porte. (Huysmans, À Rebours)
  • Aux cierges, au vitrail,
    D’un autel en corail,
    Une jeune Madone
    Tend, d’un air ébaubi,
    Un beau cœur de rubis
    Qui se meurt et rayonne ! (Laforgue, Complainte d’une vigie)


En savoir plus sur : https://www.laculturegenerale.com/ebahi-ebaubi-difference/ ©

Étonné au point au point de balbutier, de bégayer, de ne plus pouvoir s’exprimer.  Le terme vient de l’ancien français abaudir, « rendre bègue », dérivé du latin balbus, « bègue ». On dit souvent « tout ébaubi »Le nom dérivé est ébaubissement (rare). Exemples :

  • Après qu’elle m’a donné un baiser sur la joue, tout ébaubi, je ne pus qu’expulser des sons incompréhensibles qui la firent bien rire.
  • Les pauvres étaient ébaubies, incapables de ne rien formuler d’intelligible après avoir découvert leur maison détruite par l’inondation. 
  • Toutes ces toiles assaillaient en foule sa mémoire. Le commis étonné par ce client qui s’oubliait devant une table, lui demanda sur lequel de ces guides il fixait son choix. Des Esseintes demeura ébaubi, puis il s’excusa, fit l’emplette d’un Baedeker et franchit la porte. (Huysmans, À Rebours)
  • Aux cierges, au vitrail,
    D’un autel en corail,
    Une jeune Madone
    Tend, d’un air ébaubi,
    Un beau cœur de rubis
    Qui se meurt et rayonne ! (Laforgue, Complainte d’une vigie)


En savoir plus sur : https://www.laculturegenerale.com/ebahi-ebaubi-difference/ ©

tonné au point au point de balbutier, de bégayer, de ne plus pouvoir s’exprimer.  Le terme vient de l’ancien français abaudir, « rendre bègue », dérivé du latin balbus, « bègue ». On dit souvent « tout ébaubi »Le nom dérivé est ébaubissement (rare). Exemples :

  • Après qu’elle m’a donné un baiser sur la joue, tout ébaubi, je ne pus qu’expulser des sons incompréhensibles qui la firent bien rire.
  • Les pauvres étaient ébaubies, incapables de ne rien formuler d’intelligible après avoir découvert leur maison détruite par l’inondation. 
  • Toutes ces toiles assaillaient en foule sa mémoire. Le commis étonné par ce client qui s’oubliait devant une table, lui demanda sur lequel de ces guides il fixait son choix. Des Esseintes demeura ébaubi, puis il s’excusa, fit l’emplette d’un Baedeker et franchit la porte. (Huysmans, À Rebours)
  • Aux cierges, au vitrail,
    D’un autel en corail,
    Une jeune Madone
    Tend, d’un air ébaubi,
    Un beau cœur de rubis
    Qui se meurt et rayonne ! (Laforgue, Complainte d’une vigie)


En savoir plus sur : https://www.laculturegenerale.com/ebahi-ebaubi-difference/ ©

tonné au point au point de balbutier, de bégayer, de ne plus pouvoir s’exprimer.  Le terme vient de l’ancien français abaudir, « rendre bègue », dérivé du latin balbus, « bègue ». On dit souvent « tout ébaubi »Le nom dérivé est ébaubissement (rare). Exemples :

  • Après qu’elle m’a donné un baiser sur la joue, tout ébaubi, je ne pus qu’expulser des sons incompréhensibles qui la firent bien rire.
  • Les pauvres étaient ébaubies, incapables de ne rien formuler d’intelligible après avoir découvert leur maison détruite par l’inondation. 
  • Toutes ces toiles assaillaient en foule sa mémoire. Le commis étonné par ce client qui s’oubliait devant une table, lui demanda sur lequel de ces guides il fixait son choix. Des Esseintes demeura ébaubi, puis il s’excusa, fit l’emplette d’un Baedeker et franchit la porte. (Huysmans, À Rebours)
  • Aux cierges, au vitrail,
    D’un autel en corail,
    Une jeune Madone
    Tend, d’un air ébaubi,
    Un beau cœur de rubis
    Qui se meurt et rayonne ! (Laforgue, Complainte d’une vigie)


En savoir plus sur : https://www.laculturegenerale.com/ebahi-ebaubi-difference/ ©


31/08/2023
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Littérature & Poésie pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 21 autres membres