Sous la plume de Jeanne

Sous la plume de Jeanne

Le B.A BA des mots finissant en A

Parce qu'une de mes amies m'a dit un jour "génial ton article sur les mots finissant en "U" (https://sous-la-plume-de-jeanne.blog4ever.com/le-bric-a-brac-des-u-), pourquoi, ne poursuivrais-tu pas avec d'autres voyelles ?". Après un "mouais", dubitatif, une floppée de mot se terminant en "A" se mit à envahir mon esprit.

 

Des babas : plus vraiment très cool et surtout devenus très bobos. Lieux de concentration : Paris, Ile de Ré....


Du Calva : Comment une Normande peut-elle faire l’impasse sur le breuvage du Père Magloire et de ses acolytes ? Ajouté de façon très confidentielle aux biberons des bébés, il les aidait à s'endormir. Je m'en souviens encore. (Message personnel : Maman, je plaisante Sourire).

- Qu'est-ce que vous prenez, docteur? [...]
- Ça sera... ça sera, ça sera, ça sera — un vieux calva, mon enfant. [...] Alors, ça vient, mon calvados? »
(Jean-Paul Sartre, La Nausée)

 

Des chipolatas : ou plutôt des chipolate si l’on veut respecter l’étymologie et l’origine italiennes. Une fois dit cela, vous voyez-vous dire « Ce soir, je ne mangerai que 2 chipolate et un spaghetto…. » ?

 

Des mandalas : pour calmer nos esprits agités et confus et qui, une fois enfin terminés, nous laissent dans un état plus agité encore.

 

Des flaflas : dit autrement un étalage prétentieux, des chichis, de l’esbroufe…

Plus de chichis! plus de flaflas! (Céline, Voyage)

En voilà! En voilà, des ajustements! des flaflas! Comment! De la soie pour doublure, à deux francs! ... (Flaubert - Madame Bovary)

 

Un Karma : il y en a qui ont des karmas éhontément chanceux, des karmas faciles, difficiles, des karmas où on a plutôt l’impression de ramer, ou de creuser, selon.

« Tu vois, le monde se divise en deux catégories, ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses. »

(Film Le bon, la brute et le truand)

 

Ouata :

Pourquoi, me direz-vous, évoquer ce verbe (ouater) à la 3ème personne du singulier du passé simple de l'indicatif ? Parce que ça sonne chouette comme souvent avec la voyelle « T ». La langue vient claquer contre les dents. Quant aux liaisons devant le pluriel de ouate, on prendra toutes les mesures nécessaires de distanciation sociale… Ainsi, des ouatines (on évitera des-z-ouatines) et des nous ouatons (on évitera des « nous-z-ouatons »).

 

Papa : les lèvres sont collées. Puis, s’ouvrant délicatement en sortent deux sons de consonnes jumelles. Et voici l’un des plus beaux mots de la langue française.

Un "Papa", parce qu’il est unique.

Des "Papa", toujours majuscules, bien-sûr, parce qu’ils sont forcément les plus beaux, les plus intelligents, les plus "Papa".

Des "Papa" qui se transforment en "dady", "dad", "papounet" et, en dialecte angevin en "pôpa" ou en "poupa".

 

Des voilà ! : expression utilisée à qui mieux-mieux pour s’aider médiocrement à terminer ses phrases.

 

Des liégeois : comment ça, ça ne finit pas en "A" ?

 

Des « aimera, sourira…. » : ça, ça se termine a "A " et ainsi toujours il en serA.

 

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Image par masonjk38 de Pixabay



23/05/2020
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